Comment se rendre au Kawah Ijen
On part de Cemoro Lawang dès notre retour du Bromo vers 8h30 pour rejoindre Banyuwangi en bus (trajet réservé auprès de notre hôtel Cemara Indah directement, solution la plus simple). Banyuwangi est selon nous, le point de chute le plus pratique entre le Kawah Ijen et le ferry pour rejoindre Bali.
Durée du trajet Cemoro Lawang – Banyuwangi : environ 7h.
Coût du trajet Cemoro Lawang – Banyuwangi : ~280K roupies soit 18€ pour deux personnes.
On arrive donc à Banyuwangi en milieu d’après-midi à notre hôtel, le Ketapang Indah. Chambre double confortable pour 37€ la nuit, piscine, petit jardin sympa, restaurant, c’est un bon choix après une nuit très courte au Bromo et avant une nuit qui s’annonce encore plus courte pour aller au Kawah Ijen…
Le hic, c’est que les tarifs proposés par l’hôtel pour aller au Kawah Ijen le lendemain matin sont prohibitifs et il est hors de question qu’on paie le prix qu’ils proposent… Du coup, malgré la fatigue, il faut qu’on bouge pour trouver un moyen de s’y rendre. Le second hic, c’est que l’hôtel est au milieu d’une grande route et qu’il n’y a aucune voiture qui y passe et on a la flemme de repasser à la réception pour demander à ce qu’on nous appelle un taxi (#vivelaflemme :)). Finalement, on commence à discuter et à rigoler avec les gars de la sécurité, et ils nous disent qu’ils ont un copain taxi qui peut venir nous chercher cette nuit à minuit pour nous amener au Kawah Ijen et nous ramener après la visite. Ils nous louent même une veste de jogging pour quelques roupies car Anaïs a paumé sa seule veste dans un taxi ! Bref, anecdote assez sympa finalement 🙂
On ne se souvient malheureusement pas du prix, mais c’était très bon marché. Il faut également s’acquitter d’un droit d’entrée à 100K roupies par personne sur place, soit environ 6€.
Ascension du Kawah Ijen en pleine nuit
On décolle donc de l’hôtel vers 00h/00h30 (ça pique grave !!!) et on roule environ 1h avant de rejoindre l’entrée du Kawah Ijen. Notre chauffeur nous attend sur le parking et finit sa nuit dans la voiture. Il fait un froid glacial, on a seulement une veste fine sur nous alors on achète des bonnets sur place qu’on a fortement appréciés ! Des bonnets en Indonésie… on n’aurait jamais cru !
On démarre l’ascension seuls à la lampe torche de l’iPhone et frigorifiés… ça s’annonce folklo ! Il n’y a qu’un seul chemin pour grimper, impossible de se tromper. Un porteur de souffre nous interpelle et commence à marcher avec nous et à nous parler, il vient chercher du souffre. Au départ, on n’a pas envie qu’il nous suive, un peu peur de l’arnaque… et finalement, il a l’air cool et on se dit qu’il attend simplement un petit pourboire à la fin de la visite en échange de quelques commentaires sur le volcan et sur son travail difficile. En fait, c’était vraiment intéressant de pouvoir discuter avec lui, il nous a appris plein de choses et surtout, il nous a bien motivé pendant l’ascension quand on n’en pouvait plus 🙂
Après deux bonnes heures de pente bien raide sans avoir eu trop le temps de faire des pauses pour rester dans le timing, on arrive en haut du cratère. Plus qu’à descendre à l’intérieur. Attention, ça glisse, prévoir des chaussures de marche. Les porteurs de souffre travaillent déjà et ils portent des charges lourdes, donc il faut éviter de les gêner.
Dans le coeur du cratère
Arrivés en bas, il fait toujours nuit noire, c’est un impératif pour voir les flammes bleues (appelées « blue lava » en anglais) qui s’échappent du sol. Le phénomène est dû au souffre qui s’échappe du sol et qui, en prenant feu avec la chaleur, se transforme en flammes de couleur bleue. Le spectacle n’est pas impressionnant, les flammes sont petites, mais c’est à la fois unique et original, c’est vraiment à faire !
Vers 4h, le soleil commence à se lever, les couleurs prennent vie et le lac acide commence à apparaitre sous la fumée. Le spectacle est tout simplement incroyable, on est véritablement émerveillés ! On prend le temps d’apprécier les lieux puis on remonte tranquillement avec notre guide improvisé qui porte près de 80kg de souffre sur les épaules. Il nous laisse redescendre seuls jusqu’au taxi pour aller plus vite et gagner du temps pour son prochain aller-retour.
On rentre finalement à l’hôtel pour profiter de la piscine le reste de la matinée. On prendra notre ferry pour Bali dans l’après-midi. Suite dans le prochain article !
Notre avis sur le Kawah Ijen
Le Kawah Ijen est véritablement notre coup de coeur Indonésien, un indispensable qui vaut absolument le détour ! Si vous ne comptez pas aller à Java mais seulement à Bali, des agences organisent des tours au Kawah Ijen depuis Bali, n’hésitez pas à vous renseigner.
On vous conseille vraiment de démarrer l’ascension en pleine nuit comme nous, afin d’être dans le cratère quand il fait encore nuit noire pour apprécier le spectacle de la « blue lava« . Vous ne dormirez pas beaucoup de toute façon, alors autant en profiter !
Note : prévoir des chaussures de marche, c’est mieux, et des vêtements chauds car il fait vraiment froid (bonnet, polaire…). Une lampe torche s’avère utile également si vous y aller de nuit.
Besoin d’info sur d’autres étapes ? Retrouvez tous les articles Indonésie ici.
Je partage votre coup de coeur ! Sublime , epoustouflant , atypique !
Et encore nous sommes arrivés trop tard pour voir les flammes bleues …
Et oui oui oui il faut louer des masques et descendre au fond du cratere !
L’ensemble reste physique mais quel dommage de passer à coté !
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Bien résumé !
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